Lors de son premier cours de dessin aux écoles d'arts plastiques, le jeune artiste de 18 ans craignait de rencontrer le professeur qui lui semblait le plus sévère des enseignants de son programme.
A la fin de ce premier cours plein d'épreuves, quand sonna l'heure de la conclusion, il entendit d'une voix sèche et pincée : « Tout le monde peut sortir, sauf toi », le désignant du doigt.
La sueur dans le dos, le froid, il sentit soudain son sang faire deux tours. C'est les mains tendues qu'il tenait sa trousse à dessin en se dirigeant vers Céline, sa nouvelle prof qui était assise sur son grand bureau. L'artiste pensait vraiment qu'on le grondait pour quelque chose qu'il aurait fait de mal sans le savoir pendant le cours.
A sa grande surprise, les traits de l'enseignante se sont adoucis en un instant lorsqu'elle lui a mentionné qu'elle n'avait jamais vu un tel résultat en près de 20 ans d'enseignement. Elle a ajouté qu'il était très doué en dessin.
Elle lui a demandé des nouvelles de son passé... Il lui a raconté son enfance, un crayon à la main, qu'il avait une mère artiste, Diane Beaulieu, et qu'il enseignait déjà le dessin aux enfants chaque semaine.
Note de l'artiste :
« Je savais que j'avais du talent, mais quand on est jeune et naïf, on ne se rend pas compte que ses capacités peuvent être bien au-dessus de la moyenne, à moins que quelqu'un d'expérimenté ne le fasse remarquer. Ma propre mère m'en avait parlé, mais j'avais déjà compris qu'une mère dirait tout par amour... »
L'artiste répond à la question d'un fan :
Q : Dessinez-vous sur votre toile avant de peindre ?
R : Non je ne dessine pas, je peins directement à la main en relief mon sujet, je trouve que cela permet de ressentir plus de spontanéité.
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