L'artiste Confetti risque l'emprisonnement pour la liberté de l'art

L'artiste Confetti risque l'emprisonnement pour la liberté de l'art

Les péripéties d'un artiste-peintre  à New York ! 

Pour l’artiste-peintre Confetti qui adore peindre des œuvres passionnées, la grosse pomme était dans sa liste des villes à visiter et à peindre. Mais, peindre à New York au beau milieu de Time Square n’est pas sans risque!

«La sécurité policière ne voulait pas que je m’installe à Time Square ! Cela ne m’a pas arrêté et je m’y suis installé quand même, raconte-t-il. Par sa grandeur, la hauteur et l’abondance des différents édifices, cette ville était idéale pour l’inspirer à peindre des paysages urbains. «Depuis mon enfance autant par les parutions dans les nombreux films que dans les magazines, New York a toujours été pour moi une ville représentant le succès, la démesure et l’art. Cela fait déjà plus d’un an que je planifiais de trouver un moment pour y aller».

Le départ

C’est donc armé de son carnet de croquis, de ses crayons et pinceaux, et de sa caméra, qu’il y est parti. En plus de prendre des photos, il voulait s’installer dans les rues pour peindre devant le public «et ressentir l’énergie grouillante que j’imaginais de cette métropole. Mon souhait était de ressentir et transmettre mes impressions sur toile». En parcourant Times square, il remarque que s’était encore plus grand qu’il se l’était imaginé et décide de s’y installer, «quoi de mieux et de plus électrisant que de peindre en plein milieu de Times Square!»

La police

«Même si j’avais vérifié les lois de la ville et si j’avais toutes les permissions requises pour peindre et vendre à New York, je me doutais que ma performance allait peut-être poser un problème. Quand j’ai commencé à m’installer, j’ai remarqué des policiers tous les 50 mètres, dont 4 avec des mitraillettes et grenades qui scrutaient partout». D’ailleurs, à peine son chevalet portatif déplié, un policier vient l’aborder: «ton trépied est interdit au sol!» L’artiste lui explique qu’il avait la permission de s’installer partout dans New York et qu’il a droit à son trépied. «Il m’a répondu que mes renseignements n’étaient pas à jour, que les règles étaient différentes à Times Square, qu’il me donnerait une contravention et peut-être même que je pourrais être détenu 24 à 48 heures si je ne me retirais pas immédiatement».

Une discussion de 5 à 10 minutes a suivi. «Il me rappela une 2e fois que si je n’obtempérais pas qu’il pouvait me détenir en cellule». L’artiste décide alors de lui montrer un dessin qu’il avait préparé sur sa toile grâce aux photos prises la veille. «Il a vu mon dessin et a trouvé que c’était magnifique. Il m’a alors demandé combien de temps je prendrais pour compléter ma toile. Je lui ai dit une heure. Tout d’un coup, un silence s’est installé, puis, à ma grande surprise, il m’a dit de ramasser mes affaires et d’aller devant le panneau publicitaire l’autre côté de la rue et de faire ça vite!»

Et tout est bien qui finit bien puisque Confetti a finalement réussi à faire sa toile. «Aussitôt terminé, j’ai ramassé mon matériel et j’ai libéré la place pour ne pas rester trop longtemps et ainsi risquer l’amende ou même l’emprisonnement!»

L'œuvre issue de cette belle péripétie est disponible pour les collectionneurs en édition limitée à 40 exemplaires dans le monde, rehaussée à la main de textures et de peinture. Elle est authentifiée et signée par l'artiste lui-même. Voici le lien pour découvrir les possibilités d'acquérir l'une des éditions limités de cette pièce si elle est encore disponible :

 https://confettiartiste.com/fr/products/new-york-times-squares-painted-in-new-york-city-by-the-artist-confetti-modern

 

 

Article basé sur Archive, journal le nord, 3 septembre 2017, par Lpbw,

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